Quand PMU perd son « monopole »
Le contentieux qui oppose le géant PMU à lopérateur de jeu en ligne Betclic sest terminé par la victoire du dernier. Une mauvaise nouvelle difficile à digérer pour le patron Philippe Germond lequel sest vu reconduit à ce poste. La décision du Tribunal de grande instance de Paris est sans équivoque : non seulement Betclic a eu gain de cause contre lopérateur historique PMU vu que celui-ci se targue dêtre le propriétaire légal des termes tels « Simple, Couplé, Trio ou Quinté+ » mais en plus, les juges ont annulé ses marques déposées entre 2003 et 2008. Souvenons-nous que laffaire remonte en janvier 2010, date à laquelle PMU par le biais de sa branche GIE Paris Mutuel Urbain a intenté une action en justice contre Betclic Enterprises Limited lequel est domicilié à Malte. Il demande à cet effet un dommage de 200.000 euros.
Selon les arguments du Tribunal, le terme « Simple » est déjà usité depuis des lustres, 100 ans plus précisément. La récente déposition de marques auprès des autorités na pas pu infléchir les magistrats dans leur position. En plus, le fait que les autres termes qui se trouvent aussi dans le dictionnaire conforte leur argument en faveur de Betclic. Autrement, PMU ne pourrait donc pas sarroger dêtre le seul propriétaire de ces mots souvent employés dans ce milieu du jeu et paris. En dautres termes, les termes sources de litige appartiennent à tout le monde. Comme attendu, PMU va devoir payer 10.000 euros damendes contre son poursuivant pour concurrence déloyale.
Source: Daniel DUPONT
Jeudi 03 Mai 2012
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