Montréal : Dilemme autour des établissements illégaux dans les réserves du Kahnawake
Tout est permis au Snake's Poker Club, à quelques kilomètres de Montréal. Outre les tournois de poker avec de l'argent, fumer et consommer de l'alcool gratuitement sont possibles. Par ailleurs, commander à manger tout en jouant est un autre trait particulier de ce salon de poker de la réserve autochtone de Kahnawake. Remis à neuf en 2008, la majeure partie de la clientèle est composée d'hommes jeunes, francophones et anglophones. Néanmoins, pour jouer au Snake, il est obligatoire de s'identifier en devenant membre du club. Les clients sont pris en photo et la présentation d'une pièce didentité est impérative avant de rejoindre les tables de jeu. Les joueurs qui vont dans cet établissement sont unanimes pour dire que l'endroit est assez bénéfique par rapport aux casinos dans la mesure où l'ambiance est beaucoup moins stressante et que le jeu est moins commercial.
Par ailleurs, l'ouverture d'un autre salon poker, le Playground, l'ex-Okwari Poker Palace depuis le mois de décembre 2010 a favorisé davantage la popularité des clubs de poker autochtone de Kahnawake, renforcée par l'opération des sites internet respectifs des deux établissements, le Snake et le Playground. Devant cette gênante situation, la porte-parole de Loto-Québec, Marie-Claude Rivet, s'est contentée de déclarer que les clubs de poker autochtones sont illégaux d'après le Code criminel qui stipule que, seul Loto-Québec est mandataire des jeux de hasard au Québec. De leurs côtés, l'attaché de presse du ministre de la Justice Jean-Marc Fournier a laissé aux soins de la police l'explication des salons de poker avec des mises dargent en activité à Kahnawake tout comme le ministère des Affaires autochtones qui a précisé qu'il n'a pas la compétence sur les jeux de hasard sur les réserves.
Source: Poker 777
Mardi 25 Janvier 2011
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